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Aujourd’hui pour changer, j’ai envie d’inventer une petite histoire
Il était une fois des Français de souche qui partirent au Japon parce qu’ils étaient trop malheureux en France.
Ils n’étaient pas bien chez eux sinon ils seraient restés, forcement.
Ils avaient choisi le japon, bien que détestant les sushis par-dessus tout, parce qu’on leur avait dit qu’au pays du soleil levant il y avait beaucoup de magasins qui proposaient des téléphones portables et de nombreux accessoires pour ces derniers.
Arrivés au Japon ils retrouvèrent d’autres Français de souche venus s’y réfugier.
Et là bas, ils firent beaucoup, beaucoup, d’enfants.
Mais ce n’était pas facile pour eux tous les jours car les japonais avaient tendance à continuer à construire des restaurants à sushi, à être petits minces et jaunes et, en plus, à parler japonais.
« Zut alors », se dirent les nouveaux japonais (français de souche). « Si ça continue comme ça nos enfants vont se mettre à parler le nippon, c’est pas popo c’est pas popo c’est pas possible. »
Des associations proposèrent rapidement des cours de français pour les petits japofrançais afin que ceux ci parlassent leur langue maternelle (car leur mamans étaient toutes mortes en s’étouffant avec des sushis) mais faut pas déconner non plus c’était aux japonais eux mêmes de s’occuper de ça non mais quand même.
C’est ainsi que le ministre de l’éducation nationale nippone décida que l’étude du français à destination des petits japofrançais deviendrait une priorité nationale.
Pour faire bonne mesure et guili guili aux français de souche installés dans son pays et qu’il ne fallait contrarier sous aucun prétexte, le ministre de la culture du Japon prit la parole et dit ceci :
" fransugo-wa Nihon-de gaikokugo-ni naritakunaï "
ce qui en bon français veut dire très exactement :
« le Fançais ne oit pas ête une lan étangè au Yapon ! »
Quelques japonais vraiment très méchants ( très petits et très très jaunes avec de toutes petites bistouquettes c’est pour ça qu’ils étaient méchants) protestèrent vulgairement comme d’habitude :
« Hutain !!! si veu fai append leul lan maténelle aux zanfan : ont qu’à le fai eux même à la maiyon ! non mais de qui on ye fout ? »
Ce à quoi leur fut répondu :
« Mes très chers compatriotes, c’est bien à nous, japonais, d’organiser très officiellement et surtout de généraliser l’apprentissage du français littéraire au Japon. Un des très honorables buts que nous poursuivons est que cette nouvelle jeunesse qui nous fait le trop grand honneur de vivre dans notre humble pays tout riquiqui, puisse comprendre dans le texte toutes les subtilités de la déclaration universelle des droits de l’homme que ces pauvres expatriés sont obligés de cacher sous leur matelas depuis des décennies tellement vous êtes petits, méchants et jaunes avec de toutes petites bistouquettes »
Et après ?
Après, les méchants ont perdu et les japofrançais ont gagné.
Quelle histoire ridicule !
Toute ressemblance avec la généralisation de l’apprentissage de l’arabe chez nous, et avec le texte rédigé par F Mitterand à l’occasion du salon Expoland qui se tient en ce moment à Paris, n’est absolument pas fortuite.
Extrait de l’éditorial :
« L’arabe ne saurait être considéré comme une langue étrangère en France. Avec plusieurs millions de locuteurs, il répond exactement à la définition de langue de France : langue traditionnellement pratiquée et transmise par des citoyens français sur le territoire national…..
…C’est en arabe, et en lettres coufiques, que l’évêque du Puy fit graver une inscription sur le portail de sa cathédrale au XII ° siècle. Neuf siècles plus tard ,Paris est aujourd’hui une des grande capitales de la culture arabe »
Je profite de cet article pour signaler aux souchiens qui souhaiteraient persister dans leur simulation de coma profond qu’ils vont être bientôt déclarés officiellement en état de mort cérébrale….. Je ne veux pas vous faire peur mais le prélèvement d’organes va commencer les gars !
Informateur :Lesteph