A l 'occasion de la sortie des nouveaux manuels d 'histoire et de géographie à destination des collégiens ( détail ici), je reviens sur la polémique de septembre.
welcome...
Les nouveaux programmes d 'histoire sont conçus visiblement pour faire de nos enfants des citoyens du monde.
Dans un soucis vertueux d 'ouverture aux autres, et pour éviter le danger suprême qui est ,comme chacun sait, le renfermement frileux des peuples sur eux mêmes , les pédagogues ont décidé d 'aller plus loin que jamais dans leur évangélisation des nouvelles générations.
Les nouveaux collégiens apprendront dorénavant très tôt tout ce qu 'il faut savoir des civilisations arabes et africaines et de leurs grandeurs.
Ces connaissances nouvelles se feront bien entendu au détriment de ce qu 'ils devraient apprendre de leur propre histoire , car l 'année scolaire n 'est pas extensible ,mais cet élément n 'est en rien un désavantage pour qui veut transformer nos petits français en petit mondiaux.
Et quoi me dira t-on? n 'est ce pas faire œuvre universellement salutaire que de vouloir transformer les jeunes éléments de la nation en citoyens sans racines mais à nombreuses radicelles . Mobiles, ouverts à l 'autre, exempts de tout racisme, parfaitement xénophiles, persuadés dés l 'enfance que non seulement tout se vaut mais que l 'homme est un simple terrien, fils de tous et donc de personne.
Quel beau projet... pour un monde meilleur ! Un monde de rêve dans lequel le déracinement fera que chaque individu se sentira partout chez lui chez les autres, lesquels se sentiront comme chez eux chez lui.... bref un monde dans lequel le sentiment d 'appartenance à une nation aura disparu, entrainant avec lui dans les ténèbres de l 'ignorance, toutes les raisons de faire la guerre.
Quel beau projet, contre lequel je n 'ai vraiment rien de mal à dire... si ce n 'est qu 'un tel défi pour être relevé, nécessiterait un petit détail, oh presque rien , une broutille : il faudrait juste qu 'il soit partagé par le monde entier.
Et oui car c 'est bien beau de transformer nos enfants en citoyens du monde, mais si cette dissolution du sentiment national reste cantonnée dans nos contrée, nous aurons deux mondes : celui des gens déracinés ouverts à tout, mutli-trucs et mutli-machins, et en face, à l 'ancienne, des peuples aux pieds enfoncés jusqu' aux genoux dans leurs racines et leurs traditions .
On verrait alors des peuples assouplis, perméables, xénophiles, prêts à être conquis, tandis que les autres resteraient refermés sur eux mêmes, et ne quitteraient leurs territoires qu 'accompagnés de leurs panoplies, migrants comme des sortes d 'escargots pour reconstituer ailleurs leur coquille à l 'identique.
On n 'ose imaginer ce qui se passerait alors... peut être une arrivée importante de migrants accrochés à leur identité comme des enfants à leur doudou , imposant progressivement cette dernière aux populations dressées à l 'ouverture et au nom même de celle ci.
Les petits citoyens du monde seraient avalés tout crus.
Mais ça , je suis certaine que nos pédagogues ne le souhaitent pas. ça se saurait.