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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 10:14

Pays muz

Afghanistan, Algérie, Arabie saoudite, Azerbaïdjan, Iran, Irak, Ouzbékistan, Yémen, Mauritanie...

 

 

 

France

Normandie, Auvergne, Limousin, Dordogne, Provence, Pyrénées.....

 

 

 

Vous aviez remarqué, n'est-ce-pas.

Et on s'étonne de voir les Musulmans si énervés !

Inchala ne les aime pas.Tout simplement !  Et depuis le début...en plus.

 

 

 

ps : bon, je sais,  celle là est un peu facile mais c'est juste une détente de week end....

 

 

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 14:31

inattention.png

 

 

 

Déjà, ça m'était reproché dans les petites classes : "fautes d'inattention ! "disait la maitresse.

 

Et  c'était vrai, car bien souvent, j'oubliais des pluriels ou des virgules et me retrouvais régulièrement avec de mauvaises notes en dictée et en calcul.

C'est ce même défaut d'attention, cette étourderie, qui m'a souvent obligé à revenir en arrière, récupérer une écharpe  ou des clés, illustrant parfaitement la phrase "quand on n'a pas de tête, il faut des jambes".

Cette façon dont on peut  ne pas remarquer un détail dans une copie, ou ne pas penser en partant, à récupérer ses affaires pourtant bien en évidence, montre bien, par une sorte de démonstration  en  négatif, qu'on ne voit que ce que l'on cherche à voir.

Cherchez systématiquement si les sujets sont au pluriel....et vous n'oublierez pas les "s" et les accords.

Faites le point systématiquement avant de partir....et vous partirez avec toutes vos affaires.

Où veux-je en venir ?

Au fait que la vision n'est pas une chose passive qui consiste à rentrer automatiquement des images dans sa petite ou grosse tête, mais bien une action dans laquelle la conscience et même la volonté interviennent. Pour bien voir, il faut faire "attention" et les étourdis le démontrent involontairement.

 

Ainsi, pendant des dizaines d'années, j'ai, comme de nombreux français je crois, été complètement étourdie, donc aveugle, à la réalité du remplacement de population.

Pendant des dizaines d'années, j'ai, comme de nombreux français, été inattentive  à ce phénomène et je l'ai négligé parce que ne n'avais pas du tout appris à lui donner de l'importance.

Je ne remarquais pas les "renois", ni les "rebeux", tout simplement ! et ce  par distraction, par insouciance.

 

Comme tous ces témoins dont les témoignages sont si peu fiables, je ne retenais de mes croisements avec les diversités, que les particularités de la rencontre qui n'avaient rien à voir avec la race ou l'ethnie, et si je parlais d'un individu et qu'on me faisait remarquer qu'il s'agissait d'un arabe, je levais les sourcils "ah oui, tiens, maintenant que tu le dis...".

Je crois bien que je n'étais pas du tout raciste....comme la plupart de mes compatriotes, parce que j'était inattentive à la diversité.

Je n'étais pas xénophobe... ni xénophile  non plus, car je croyais que l'origine des gens n'avait tout simplement aucune importance.

 

Il faut aussi dire qu'à l'époque, les diversités n'aidaient pas à me rendre attentive, ils n'étaient pas déguisés, par exemple en musulmans, et se fondaient dans le décor si bien que leur "différences", dorénavant revendiquées, ne s'imprimaient que dans ma vision périphérique, aussitôt vues aussitôt oubliées.

Comme ils ne revendiquaient pas en permanence leur droit à musulmer, à trier le pur de l'impur, à se plaindre de leur pays d'accueil, je n'avais pas appris à faire attention, je ne les voyais pour ainsi dire pas, ne voyant en eux que des individus identiques aux autres.

J'en croisais pourtant bien sûr à l'occasion, et même assez fréquemment, mais comme un témoin auquel  on demande comment était vêtu tel individu doit  se concentrer pour retrouver une information qu'il n'a pas vraiment pris en compte, c'est à posteriori que j'ai pu dire : oui, j'ai bien eu affaire à des immigrés africo-maghrébins.

 

Te souviens-tu du peintre qui ne comprenait aucune consigne au moment des travaux dans la cuisine et à qui , stupidement, nous avions quand même demandé s'il connaissait un bon plombier ?

Oui, c'était une sorte de Lozes et il ne conseillait que des noirs.

Te rappelle-tu de cet entrepreneur qui nous promettait monts et merveilles et dont les malfaçons et le manque de fiabilité nous ont presque désespérés ? absolument ! lui et toute son équipe priaient cinq fois par jour.

Et la fois où notre petit dernier s'était fait molester à la cantine ? ah, oui, maintenant que tu le dis...

Et l'état du deux pièces squatté et finalement  récupéré au décès de ma mère ? mais oui, ça aussi...

Et le type menaçant descendu de sa voiture ?  effectivement....

 

Bref, je crois que pour beaucoup d'entre nous, l'immigration de masse s'est faite presque à notre insu parce que nous avons été inattentifs, tant l'idée de faire attention à l'origine des gens nous était étrangère. Notre vue brouillée ne remarquait pas ces détails.

Maintenant, oui, c'est vrai, notre œil est aguerri et nous avons appris à regarder et à tenir compte d' éléments jusqu'ici négligés.

Comme le dit Caldwell, dans son remarquable essai "Une révolution sous nos yeux" : « L’Europe est devenue une société multiethnique dans un moment d’inattention »

 

Je me reconnais bien dans ces propos et , si mon absence de "racisme" n'était mais pas vertu mais tout simplement  négligence, ma "xénophobie"( très sélective) et mon islamophobie (très revendiquée) sont-elles vraiment vices ?

J'ai juste l'impression d'avoir appris à faire attention, et à la demande ou sous la pression même de ces gens que dorénavant je remarque.

 

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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 09:11

injonction-paradoxale.png

 

Dimanche matin, tout en me livrant à quelques occupations ménagères, j'allumais négligemment la radio, réglée sur France culture, et ce vers 11h30. Je tombais donc sur l'émission hebdomadaire qu'y tient Philippe Meyer et qui n'est pas, et de loin, la pire qu'on puisse écouter sur une radio publique.

Y débattaient plusieurs intervenants qui se mirent à parler des "tensions dans le monde arabe". L'un des participants, Jean Louis Bourlanges, prit la parole pour se désoler tout haut d'une certaine évolution des printemps arabes et s'inquiéter du nouveau pouvoir pris par les islamistes en différents endroits, en s'appuyant sur du factuel (discours du principal responsable islamiste en Tunisie, persécution des coptes en Egypte, progression des intentions de vote en faveur des frères musulmans).

Il fut aussitôt interrompu par quelqu'un d'agacé (un dénommé Thierry Pech) qui n'avait aucun fait pour le contredire, mais beaucoup de pensées très  positives, à envoyer un peu partout.

 

Il  lui tint donc, à peu près, ce langage :

 

vous semblez pessimiste, tout vous semble effrayant

sachez que c'est très laid, et même assez méchant

il est bien dangereux d'être aussi négatif

c'est non seulement vilain, mais  contre productif  (*)

 

Une madame Kauffmann, directrice éditoriale au Monde, et donc très informée, prit aussitôt le relais pour approuver Pech et permit que l'émission se termine sur ses paroles apaisantes : "....et ce qui s'est passé en Tunisie doit nous donner plus d'espoir que de pessimisme"

 

Tout ceci était bien agréable à entendre...pour tous ceux qui aiment bien être rassurés.

 

J'aurais presque pu croire tous ces optimistes, puisque  leurs propos rassurants s' ajoutaient à ceux de tous  nos  "Alain Juppé" et à ceux qui nous expliquent que  les régimes islamiques sont des sortes de démocraties chrétiennes, simplement à la sauce musulmane (n'en différant sans doute que par l'ajout de quelques épices dont le piquant n'est que douceur exotique).

 

Dommage que si peu de temps avant d'écouter la radio, j'ai allumé la télé.

Car sur celle ci, figurez vous, monsieur Elkabach demandait à madame LePen ce qu'elle comptait faire "des milliers de femmes qui viendraient bientôt demander l'asile à la France pour fuir les islamistes" et, ne trouvant pas sa réponse assez généreuse insistait : " et celles qui seront torturées ? hein !"

 

Entre la radio et la télé, j'aurai donc dû choisir car d'avoir entendu les deux conduisait à  penser de la façon  suivante :

"Nous ne devons pas nous inquiéter de l'islamisation... tout en nous préparant à accueillir ses futures  victimes par milliers"

 

Nous sommes de plus en plus soumis à ce genre d'injonctions paradoxales.

On disait autrefois qu'elles conduisaient à la schizophrénie.

On sait qu'il n'en est rien, mais il demeure probable qu'elles conduisent au déboussolage ...ou à la mauvaise humeur, en ce qui me concerne.

 

 

 

(* )Pour information, la réponse authentique de Thierry Pech qui nous permet de découvrir de nouvelles variétés d'islamistes pour nous changer des modérés  :

 

"La situation est suffisamment grave pour que nous n'y ajoutions pas des efforts répétés pour se faire peur. Il y a des islamistes  dangereux, non participatifs et puis il y a des islamistes participatifs. Il y a des islamistes qui veulent entrer dans le jeu politique. Rien ne serait plus contre productif que de se faire peur sur des mouvements qui rêvent d'un certaine manière d'un modèle turc, c'est à dire un compromis entre l'islam et la démocratie, d'un modèle turc en Tunisie, d'un modèle turc en Egypte. Il vaut mieux les aider que les stigmatiser."

 

Pour ma part, à l'évocation des gentils "islamistes participatifs"...  je n'ai qu'un acronyme  à dire : LOL !

 

 

 

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 10:35

Saint-laic.png

                                      Viens vers moi, ami, je comprends tout (enfin presque)

 

Certains parmi nous (les méchants), avons été heurtés par la façon dont des journalistes gentils  ont traité la récente affaire de meurtre d'une fillette par un "jeune père de famille", qui n'avait probablement pas mauvais fond, n'ayant pas le "profil d'un meurtrier,  et à qui la presse semble chercher beaucoup d'excuses.

Nous sommes bien souvent agacés, si ce n'est plus, par l'espèce de complaisance dont les médias font preuve à l'égard de "supposés criminels", même après qu'un procès les fasse passer de l'état de "présumé innocent" à celui de "jugé coupable".

Nous les méchants, avec notre épouvantable manie de simplifier les choses, avons tendance à penser qu'explication ne vaut pas excuse. Chaque individu ou presque ayant forcément souffert au moins un peu dans sa vie, un geste "irréparable" ne saurait être même partiellement pardonné, au simple motif que l'auteur n'aurait pas été totalement heureux, au jeu et en amour.

Les journalistes gentils, suivant une mode dont l'usage se répand et se généralise, passent une partie de leur temps à chercher des explications à décharge pour, sous prétexte d'analyser leurs causes profondes, excuser au moins partiellement  les pires délits.

 

Une recherche rapide nous permettra de constater que cette manie de tout expliquer et de tout comprendre ne concerne en fait qu'une partie des faits divers horribles :

 

On trouvera facilement des articles nous expliquant que tel assassin n'était pas tout à fait lui même, car il avait bu, que tel autre souffrait d'avoir été plaqué par sa femme, que  celui-ci n'avait pas pu aller à l'école (enfin si mais dans un quartier difficile ce qui revient au même) et que celui là enfin se sentait exclu, minoritaire et discriminé (ah, ce "sentiment" d'exclusion !)

On ne trouvera jamais par contre, aucun journaliste, même un des  plus gentils, pour nous expliquer que le dérapage raciste de tel dandy se résume à l'ébriété , encore moins pour fouiller dans la vie d'un néonazi à la recherche d'antécédents de maltraitance.

 

C'est que les explications-excuses ne valent que pour les criminels "normaux" ou les criminels "fous". Les gens soupçonnés du crime inexcusable, bien que souvent vague, de "racisme" (et bientôt d'islamophobie) étant confinés dans une sorte de catégorie à part, où ils sont monstrueux tout en étant totalement responsables.

 

 

J'en déduis (ah, mais c'est que moi j'aime conclure) que les gentils ne cherchent pas d'explications-excuses aux délinquants ou aux criminels, par amour de la recherche des explications-excuses, mais qu'il ne s'agit là que d'une posture.

J'en déduis, qu'il ne s'agit pas tant pour les gentils, d'expliquer et d'excuser les actes répréhensibles afin de nous faire mieux comprendre les coupables, que de nous faire admirer leur propre bonté.

Car c'est en réalité d'eux-mêmes qu'ils nous parlent, c'est leur propre compassion qu'ils nous vantent, et leur compréhension de l'autre qu'il nous donnent à admirer :

"Regardez comme nous sommes tous pleins d'amour universel", semblent-ils nous dire, "et quels gentils droidelomistes nous faisons".

Je ne sais pas s'ils réussissent à convaincre leurs lecteurs mais je suis bien certaine qu'ils arrivent à se convaincre eux mêmes et qu'ils ronronnent de plaisir en se vautrant dans la bonté.

 

Sans compter l'important message subliminal qu'ils font passer :

"Nous sommes les prêtres quasi saints de la nouvelle religion et nous comprenons tout car

notre capacité d'amour immense s'étend même à tous les pêcheurs"...

"les seuls pêcheurs à qui nous ne pardonnons rien sont donc impardonnables " cqfd

 

Il y a des exceptions vers qui on ne peut diriger des mains compréhensives et qu'on désigne en se contentant de ne pas leur tendre  les bras.

 

Le principe est bien sûr le même avec nos "sociologues ", et quand je lis leurs explications sur les banlieues islamisées, je les entends d'ici penser et sous entendre "voyez comme je suis plein de compréhension pour ces pauvres enfants d'immigrés....et comprenez que si mes explications et mes excuses bienveillantes ne s'appliquent jamais aux natifs dérapeurs et malvoteurs, c'est qu'ils ne les méritent tout simplement pas, ces salauds. J'ai bien cherché, car voyez comme je sais fouiller, mais pour eux on ne trouve rien, ils ont tout simplement mauvais fond"

 

La méthode est donc éprouvée en étant l'inverse d'éprouvante : se rouler dans l'autosatisfaction tout en alimentant la propagande, c'est quasiment jouir en travaillant !

Quelques fois je les envie.

 

 

 

 

Ps : Ceci est un peu une longue réponse que je fais à Cornelius qui était très énervé par ce sujet sur son blog :

http://salonretire.wordpress.com/2011/11/15/abjection/

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 15:23

nausee.png

 

 

Certains mélanges sont très délicats à réaliser, en particulier quand on ne dispose d'aucun mode d'emploi, ce qui est bien entendu le cas lorsque, le dit mélange n'ayant jamais été tenté auparavant, l'amateur se trouve dans une situation d'expérimentation.

Ainsi en va t-il de nos diversités visibles, qu'une main fantomatique  mais néanmoins de plus en plus moite, verse à grands gestes rapides et très généreux dans le bol hexagonal qui nous contient.

L'ingrédient original se modifie au fur et à mesure que le nouveau produit augmente en quantité, et la main invisible touille et re-touille sans cesse pour essayer d'uniformiser le mélange et lui donner au moins l'apparence d'une certaine cohésion.

Le maintien de cette cohésion est nécessaire pour éviter que les deux ingrédients ne fassent totalement sécession et qu'au lieu d'obtenir une sorte de mayonnaise, l'amateur ne se retrouve devant l'odieux spectacle d'un immonde liquide dégoutant, à la surface encrassée par des grumeaux, et au fond duquel une partie plus dense forme un fond gras.

Visiblement, c'est malheureusement ce qui semble arriver en France, et je crois pouvoir affirmer que nos cuisiniers-chimistes en sont rendus au stade où l'on essaie de rattraper désespérément  une sauce gâchée, plutôt qu'à celui où l'on espère réussir à épater  les convives.

Pourrions nous leur conseiller une passoire très fine, près d'un évier ?

Non, visiblement pas.

 

Le mélange n'étant pas du tout homogène, nos amateurs ont décidé de s'y prendre autrement et de nous habituer, pas si lentement que ça, mais surement, à la présence des grumeaux qu'ils ont créés.

Les grumeaux (qui je vous le rappelle n'étaient pas prévus au départ et dont il était interdit d'envisager à voix haute la possible, voire probable, apparition ) doivent maintenant être de plus en plus visibles, et être considérés à la fois comme une nouveauté admirable et comme ayant toujours fait partie de la sauce.

Je crois que nos expérimentateurs n'ont pas encore bien mesuré à quel point leur cuisine ressemblait à un maniement d'explosifs car si la mise en avant et la promotion des grumeaux peut bien donner l'illusion que ces derniers ont toujours fait partie du paysage, leur étalage au devant de la scène met aussi en évidence que des ingrédients non miscibles ont bien été non-mélangés.

IL n'y a pas de grand remplacement et on nous le prouve en affichant partout les remplaçants.

Les grumeaux augmentent à vue d'œil, en taille et en quantité et, si le nombre de ceux qui s'habituent à leur présence grandit sans doute de jour en jour... il en va forcément de même avec  le nombre de ceux qui, découvrant effarés la grosse tambouille qu'on leur a fait subir, en éprouvent une grande nausée et vont peut-être, qui sait, vomir.

Qui peut prédire à quel moment et à quel niveau les courbes se croiseront et quelle étincelle enflammera  la sauce ?

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15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 15:05

sous titre : moi... dxdiag, x ans, électeur,  responsable de la dette.

 

 

 

 

 

Attali, toujours bon pédagogue vient de m'expliquer que je suis responsable de la dette des démocraties endettées.

Il me dit que la facture est arrivée et qu'il faut que je paye pour me dépenses.

Sur le fait qu'il faille rembourser les dettes, il a raison bien entendu.

Sur le fait que je sois, moi, personnellement responsable des dettes, parce que j'ai voté pour des gens qui ont endetté le pays.....j'aimerais bien pouvoir lui donner ma réponse.

 

 

 

Nous sommes en train de vivre un gros accident de voiture. Je ne conduis pas mais j'ai engagé le chauffeur, parait-il. Ce n'est pas faux, je le confesse bien volontiers, j'ai confié les clés de la voiture France à un, ou plutôt des, chauffeurs, que je n'ai pas surveillé de prés.

 

 

Voilà ce qui s'est passé, l'historique qui m'a mené droit dans le mur :

 

Quand j'étais petite je voulais être vétérinaire. Mordue à l'épaule par un chien ( en effet je n'étais pas bien haute) je décidais de faire médecine, croyant, à tort, que les humains étaient moins dangereux que les bêtes.

Plus âgée, mais toujours pas très grande, mon doctorat en poche, j'exerçais la profession qui correspondait à ma formation.

Il me fallu bien entendu me résoudre, faute de temps et de compétences, à ne pas faire pousser mes propres salades, à ne pas récolter les abricots que je consommais, à ne pas remplacer moi même les cardans de mon automobile, à acheter ma baguette toute faite, à m'adresser à un électricien pour installer l'électricité, à  des professeurs d'espagnol pour faire cours d'espagnol  à mes enfants....etc etc.

N'ayant pas le temps d'élever en personne les poulets qui me permettaient de manger des œufs, j'ai laissé les éleveurs les élever....et j'ai aussi laissé les organisateurs organiser, les gestionnaires compter et les politiciens "politisser"....

Grave erreur, visiblement.

Et que je n'ai pas été la seule  à commettre : mes voisins semblent avoir fait pareil chez eux, dans tous les pays occidentaux. Tous !!!!!

 

Quelle naïveté ! quelle stupidité !

Tout comme je savais qu'il y avait des garagistes escrocs et des plombiers incompétents j'aurais dû penser qu'il y avait des politiciens imprévoyants et des responsables du budget inconséquents.

 

Sauf que, justement, la plupart des garagistes, des plombiers et  des boulangers m'ont donné globalement satisfaction, que  mes enfants ont  eu affaire à des instituteurs qui les ont instruits , que les orthodontistes ont bien aligné leurs dents, et tout ceci  pendant que les courriers que je postais arrivaient bien à destination et que les agriculteurs faisaient pousser des pommes de terre.

Alors, j'ai cru, naïvement, que la plupart de ceux qui se vantaient de pouvoir diriger la France étaient comme tous les autres, qu'ils essayaient de faire à peu près correctement ce pourquoi ils étaient payés, comme moi, comme nous.

J'ai cru, naïvement, qu'en plus, ils savaient s' entourer de conseillers brillants, voire visionnaires, comme monsieur Attali, ce qui me permettait à moi, de faire des consultations ou d'arroser mes géraniums, tranquillement, sans avoir à m'occuper de tout ni à tout surveiller.

 

Donc, pour conduire la France,  j'ai effectivement engagé les chauffeurs qu'on me présentait au casting, et je les ai laissé conduire, en effet, mais c'est parce que j'étais occupée à autre chose aux places arrières !

Comme presque tout le monde.

Comme tous ceux qui n'ont pas su qu'on s'endettait de façon mortelle.

Comme tous ceux qui n'ont pas deviné que nos politiques nous mèneraient à l'impasse.

Comme tous ceux qui n'ont pas  imaginé qu'en plus, on donnait la nationalité française à des gens inassimilables.

Comme tous ceux qui en ont plus qu'assez d'être presque ruinés ET envahis, et qui ont envie de se servir d'Attali, grand conseiller de chauffeurs, comme d'un punching-ball, entre autres.

Une seule question, monsieur Attali : pour QUI aurions-nous du voter ?

 

 

 

 

 

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 09:36

Des petits rigolos qui rigolent, il y en a plein.

Certains sont même très drôles et font des dessins comme ça par exemple.

 

Scan0005

 

 

 

 

Vous avouerez qu'ils ne manquent par d'humour et que c'est juste dommage qu'ils effleurent à peine le sujet, comme si, en fait, l'interdiction faite aux musulmans de représenter l'image de leur prophète n'était qu'un détail de l'histoire de l'islam, alors qu'il s'agit simplement de l'une des permanentes et récurrentes contraintes et interdictions imposées par la plus puissante et la plus contraignante secte du monde.

C'est que nos petits rigolos ont de l'humour, mais qu'ayant été plongés tous petits dans la marmite du tout se vaut, ils croient sincèrement que les différences entre les individus sont si superficielles qu'un coup de crayon peut les effacer, paradoxalement les gommer.

 

 

Certains petits rigolos peuvent faire rire, volontairement... ou involontairement.

Un caricaturiste peut ainsi exposer une caricature de lui même, un cliché ridicule comme s'il exhibait fièrement un instantané de photomaton sur lequel ils aurait les yeux qui divergent et que cette absence de parallélisme l'aurait empêché de remarquer.

C'est par exemple le cas de Siné qui n'a pas l'air de se rendre compte qu'en racontant sa vie, ce sont toutes ses contradictions et celles d'une partie de la gauche qu'il livre à nos yeux rigolards.

 

Suivez moi, c'est énorme :

 

18 octobre 2011, Siné sur son blog-journal écrit ces deux paragraphes :

 

"Triste anniversaire aujourd'hui de la fameuse ratonnade de 1961....en ce qui concerne la xénophobie, rien n'a fondamentalement changé, c'est bitos blanc et blanc bitos "

suivit, immédiatement (! ) de

"même le restaurant chinois, à coté de chez moi, est devenu "halal"......bientôt il ne me restera plus qu'une solution : prendre mes jambes à mon cou en coran comme un dératé"

 

Ne ratez pas l'original complet : c'est ICI

 

 

Avouez qu'on dirait que ce sont deux personnes qui ont écrit les deux paragraphes, sans que l'un lise l'autre.

A moins que monsieur Siné ne soit handicapé par une agénésie du corps calleux, rendant les contacts difficiles entre ses deux hémisphères.

A moins que monsieur Siné ne soit atteint d'un trouble dissociatif de l'identité.

A moins enfin que monsieur Siné se foute totalement de la gueule du monde !

Au choix !

 

Dans cette dernière hypothèse, sans doute la plus probable, on pourrait conclure que monsieur Siné éprouve une haine et un rejet total de la xénophobie...lorsqu'elle est exprimée par des xénophobes mais qu'il partage les sentiments xénophobes pour peu qu'ils soient ressentis par des xénophiles.

Bref, il faut voir QUI parle, et d'où " ça" parle...c'est la fameuse subtilité de nos gros hypocrites :

Si mon gauchiste est gêné par l'islamisation de son quartier, ça reste correct

Si mon droitiste est gêné par l'islamisation de son pays, ça pue de la bouche.

 

Et tout ça, du point de vue d'un type qui est pour l'égalité !

ça donne à rire....mais ça énerve aussi, un peu... beaucoup en fait.

 

 

 

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 10:47

R-Millet.png                                                                                         Richard Millet

 

 

 

En retrouvant ma terre d'accueil méditerranéenne hier, deux bonnes surprises m'attendaient :

Le jardin n'était pas inondé mais simplement très humide ( de l'herbe avait même repoussé entre les cactus) ET l'exemplaire commandé de "fatigue du sens" de Richard Millet était arrivé.

Je viens de le lire d'une traite, parce qu' il m'a fasciné et aussi, avouons le, parce qu'il est assez court pour que sa lecture d'un trait ne constitue pas une prouesse.

Je préviens ceux qui ne l'ont pas lu mais qui comptent le faire qu'il est déconseillé, voire contre indiqué aux grands dépressifs, en particulier les suicidaires, ainsi qu'à tous les gauchistes dont les yeux pourraient bien sortir de leurs orbites (ce qui créerait une lésion des nerfs optiques par étirement).

Millet, c'est beau, c'est très beau  mais ça ne rigole pas.

C'est beau, parce que l'écriture est belle et que le talent de l'auteur fait que la lecture de ce qu'il intitule essai, mais qui me semble plutôt correspondre à des réflexions, nous absorbe et nous dissout de telle sorte que nous voyons par ses yeux.

C'est beau et c'est tout à fait fascinant d'être transporté dans la tête de Millet.

Mais ça n'est pas joli joli à voir, ce qu'on voit par ses yeux.

Bien sûr, pour quelqu'un comme moi, le spectacle n'était pas surprenant et l'évidence de l'effondrement , non pas seulement de mon monde, mais d'un monde civilisé digne de ce nom, sa "barbarisation" et sa crétinisation n'ont rien de nouveau.

La souffrance quasi-physique éprouvée par l'auteur est également la mienne ( même si une relative inculture me préserve de pleurer autant que lui sur la disparition de ce que je n'ai jamais possédé ), ainsi que ses tendances au désespoir et à la misanthropie.

Pourtant, une fois refermé l'ouvrage et ayant totalement récupéré mes esprits, je m'ébrouais pour secouer les idées noires qui, comme des puces, m'étaient en quelque sorte étrangères, et retrouver l'état psychique de base qui m'est ordinaire.

Car non, décidemment non, je refuse de désespérer (ou alors un peu, mais rarement, et surtout pas de façon continue)

 

La question qui se posait alors était la suivante : pourquoi, devant l'épouvantable spectacle qui nous accable, monsieur Millet a t-il totalement lâché prise et pourquoi moi non ?

Les mauvaises langues et tous mes ennemis  diront, qu'étant d'un niveau intellectuel supérieur, l'écrivain a une vision plus nette que la mienne, et que voyant mieux il a plus de raisons d'être effondré.

Que nenni, répondrais-je : et d'une, contrairement à moi il a foi en  Dieu ce qui ne saurait être, on ne peut le nier, qu'une consolation, et, d'autre part, s'il est, tout comme moi, obsédé par la dissolution occidentale, il est visiblement moins accablé que je ne le suis par la solidification de l'anti-occident.

Pour faire court : Je devrais, normalement, être encore plus malheureuse que monsieur Millet or je le suis moins.

 

J'ai cherché pourquoi.

J'ai trouvé une seule explication à cette anomalie :

mon amour dérisoire pour la blagounette

ma passion pour la rigolade

ma folie du comique, du rigolo, de la blague de potache

 

Car s'il ne nous reste que nos yeux pour rire.... je jure d'en profiter !

 

Quoi qu'il arrive, mes amis, je vous le promets, je me foutrais de leur tronche jusqu'à ce que mort s'en suive ! qu'on se le dise.

 

ps:" allez, Richard, fais pas la gueule, je vais te raconter l'histoire du muz qui était poursuivi par un cochon....."

 

 

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 17:56

meteo.png

 

Pendant que devant nos yeux, les pays musulmans animés de prurit sont de plus en plus gonflés et boursoufflés par la musulmanose, pendant  que dans de nombreux pays européens le désir de "musulmer grave" s'affiche avec de moins en moins de timidité, pendant que tout ce joli monde se dévoile (parfois en se voilant), chez nous, tout  va bien.

 

ça parait presque bizarre, mais il faut se rendre à l'évidence, la France est bénie des dieux.

Chez nous, il n 'y a que deux musulmans non modérés.

C'est très peu.

 

Et en plus ils font peu de dégâts.

Un petit incendie des locaux de Charlie Hebdo et basta.

Et puis, on n'est même pas sûr que ce soit eux qui aient mis le feu car rien, rien ne prouve que ce ne sont pas des sympathisants du FN qui l'aient fait.

Le FN est prêt à tout  pour faire croire à tout le monde que les musulmans ne rigolent pas avec leur prophète alors qu'en fait si, ou plutôt non, mais bon, quand même, on n'a pas non plus à vexer les gens, surtout quand ils sont susceptibles, et puis ils ne le sont pas tant que ça, en plus.

Et puis de toute façon où est le problème ? puisqu'ils ne sont que DEUX !

 

En ce qui me concerne j'ai hâte que la police ait fini son enquête et que les deux musulmans modérément modérés (qui peut être, n'ont rien fait....il faut tout vous répéter) soient arrêtes.

ça va permettre à la police d'arrêter de protéger les dessinateurs.

Oui, j'oubliais de vous dire : plusieurs humoristes de Charlie Hebdo sont sous protection policière.

ça doit être uniquement pour les protéger contre nos deux -fameux- musulmans non modérés, sinon je ne comprends plus.

Tout ça n'a pas l'air de les inquiéter plus que ça, à Charlie :

"Et les gars, c'était pour déconner ! " "Vous fâchez pas, on voulait juste vous charrier (oh merde !), c'était pour de rire"

"faites pas les cons les gars c'est nous, nous, Charlie hebdo, mais putain vous nous connaissez"

 

Là où ça ne rigole plus c'est que ça fait le jeu des islamophobes.

Et ça c'est très grave parce que les islamophobes sont les plus méchants de tous les méchants et ils font peur.

Il y a aussi des musulmans méchants qui font peur, mais ils sont loin.

Par exemple, il y  déjà eu des types assassinés pour blasphème mais ça n'était pas en France! oh que non !

C'était dans des pays où les musulmans musulmiques étaient plus que deux, bien plus !

Ici on ne risque rien.

 

Quand on voit ce qui se passe en Angleterre, en Allemagne, en Belgique, en Suède, aux Pays-Bas.....etc etc on mesure la chance qu'on a, en France, d'avoir des musulmans aussi modérés.

C'est vraiment de la chance, ou bien c'est un peu bizarre.

 

Je me demande parfois s'ils ne sont tout simplement triés avant de venir.

Peut-être que quand ils passent devant la porte magique qui les transporte dans le pays de leurs rêve, ils répondent à un questionnaire.

Ensuite, ceux qui veulent la charia et la peine de mort pour les blasphémateurs sont dirigés par exemple vers la Grande Bretagne où ils peuvent défiler avec des pancartes "Freedom go to hell" et ceux qui veulent les valeurs-de-la-republique-auxquelles-nous-sommes-tous-attachés sont envoyés en France.

ça doit être ça.

Sinon comment expliquer qu'on soit les seuls à n'en avoir que deux ?

 

 

 

 

Ps : cette dernière hypothèse complète un billet de l'année dernière dans lequel je parlais déjà de ce super "coup de pot" :

http://dxdiag.over-blog.com/article-contre-les-amalgames-le-tri-61590405.html

 

 

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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 09:24

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Pendant ce temps là j'étais partie revoir ma Normandie.

 

J'étais partie pleine d'espoir, croyant y trouver une connexion internet et un début de lucidité chez mes vieux potes.

Et bin rin den tout ! Rin ! pas l'moinde hopstot pou y s'connecter, et les autes, tétus com' d' vielles bourriques !

V'la qu'jétions coupée du monde, et pis taquinée par les socialos. Sacré vin diou !

 

 

J'ai l'air de rigoler, mais je peux vous dire que ça n'était pas une partie de plaisir, de les retrouver tous ravis avec leurs primaires et tous repus d'avoir voté Hollande.

C'est qu'en plus ces p'tits salopiaux en ont profité pour se faire des sourires et des petits mouvements de reconnaissance du menton, tous épatés de se retrouver entre eux, dans leur gauchistopride. "Y avait madame Machin....et monsieur Truc dis-donc...ah l'ambiance était sympathique, j'te jure !"

Tu m'étonnes ! C'est que ça doit être agréable, de pouvoir parader fièrement, entre soi, et bien confortable de s'auto-congratuler, en live, entre gens très comme il faut.

Heureusement, ils semblaient un peu vexés tout de même, les braves gauchistes, un peu déçus que leurs copains musulmans n'aient pas l'air plus emballés que cela par le modèle Démocratie-Droit-Des-Femmes-Laïcité, mais balayant rapidement leur déception sous le tapis rose et mou sur lequel ils font leurs prières quotidiennes à la déesse  progrès.

C'est qu'ils sont astucieux, en plus. Ils seraient sots et incultes, on aurait peut-être une chance d'entamer leur optimisme, mais ils ont tout lu, tout vu, tout entendu, et ont réponse à tout.

Bien entendu, il y a des tas d'infos qui leur manquent, mais ce sont des informations qui n'ont pas été validées par "Le Monde". Quand ces informations désagréables leurs sont fournies, ils les entassent dans une petite poubelle marquée "oui, bon, j'ai quand même de gros doutes" et si je continue malgré tout à les fournir, c'est que j'espère que l'odeur finira par atteindre leur cerveau primitif en court-circuitant la partie corticale plus évoluée qui leur sert à élaborer des stratégies de déni.

Ils ne sont ni sots ni incultes, et ont assez d'informations sur tout pour réussir à se noyer dans les détails, et à triturer tous les arguments pour les faire correspondre à ce qu'ils souhaitent conclure.

J'ai même parfois l'impression que c'est l'évidence même de l'islamisation du monde et de l'occident  qui les pousse à tout nier en bloc. Je sens chez eux la  volonté d'être en désaccord avec une partie moins cultivée de la population, qui n'ayant pour toute richesse que son bon sens, s'autorise à voir ce qu'elle voit et à conclure de manière simple.

Comme l'aristocrate tenait à se distinguer du peuple en rajoutant des froufrous et des dentelles  à ses tenues, nos socialos, diplômés, éduqués, rajoutent des froufrous et des dentelles à leur pensées.

Les avantages qu'ils tirent de cette posture sont nombreux, la fierté d'être en désaccord avec l'électricien ou le jardinier ne comptant pas pour rien.

Ma trahison est donc complète : ayant quitté l'empire du bien je suis dorénavant vêtue des oripeaux du peuple et je sais qu'on ne me pardonne qu'au nom des années partagées et avec l'espoir que je renoncerai un jour prochain à mes grosses chaussures pour de fines bottines à boucles.

De mon coté je suis presque certaine que toutes ces postures et tout ce vernis cédera, que lorsque la boue salira tous les pieds, il leur faudra eux aussi chausser les bottes souveraines de la réalité.

 

Pour le moment, il me semble que c'est dans  les "classes laborieuses" que les yeux sont le plus ouverts et il est peut-être significatif que plusieurs discussions que nous avons eues avec ces normands là se soient conclues par "ça fait sacrément plaisir de voir qu'il y aussi des gens comme vous, docteur, qui êtes comme nous"

 

ça doit probablement être ça, le populisme : oublier qu'on est tellement plus "intelligent" que tout le monde, cesser de tout compliquer à plaisir et regarder en face les gros nuages en admettant  qu'il y a de grandes chances qu'ils apportent la pluie....même si l'agriculteur le dit, aussi.

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