REDIF
Etant donné un afflux récent de lecteurs issus de sites de gauche, il m 'a semblé opportun, voire poli de ma part, de rediffuser un petit billet que je commis à mes tous débuts en septembre dernier.
A l'époque, il y a quelques mois, j 'étais encore assez gentille je trouve.
Comme il y a plusieurs Islams, apprenez qu il y a plusieurs sortes de gauchistes.
Les variétés sont nombreuses et le gauchiste est protéiforme.
Je dégagerai pour la commodité du propos trois catégories distinctes de gauchistes parmi les quels on trouve des sous groupes.
Le gauchiste gentil tout plein.
Ce gauchiste n’aspire qu’au confort et à la paix de l’âme.
Bien que souvent sans religion, ce gauchiste a au fond de son petit cœur gardé quelques traces du message Christique.
Gentil par nature, il ne reconnaît pas le mal chez l’autre SAUF et c’est important, chez le facho que sa maman ou son socialo lui a appris à combattre.
Souvent le gauchiste gentil ne reconnaît pas le facho quand il n’a pas de moustache.
Si le facho se promène dans la rue avec des croix gammées ou en tenue du KKK, le gauchiste gentil le reconnaît et il le conspue.
Si le facho se promène avec des babouches, le gauchiste gentil perd ses repères, tourne en rond autour de lui même et s’en retourne chasser plus loin.
Les gauchiste gentil est donc un assez bon chasseur mais son flair laisse un peu à désirer.
J’aime bien ce genre de gauchiste alors s’il vous plait ne les fusillez pas à la libération.
Le gauchiste révolutionnaire.
Il a appris à chasser le facho mais sa proie préférée reste le bourgeois.
Des qu’il en voit un il s’affole. La présence du bourgeois l’obsède. La vue du luxe l’insupporte. Il n’est pas forcement pauvre, parfois bien au contraire, mais il ne peut accepter qu’on soit plus aisés que lui.
Sa haine des richoux lui met la bave aux lèvres et l’insulte fuse à tout propos.
Il déteste a peu près tout le monde. Sauf le peuple : il aime le peuple en tant qu’entité et si vous êtes suspects de n’aimer pas assez le peuple il voudra vous rentrer l’amour du peuple dans la tête par tous moyens (marteaux, neuroleptiques)
Le gauchiste révolutionnaire veut SURTOUT attraper les bourgeois, puis les pendre à la lanterne ou leur mettre des boulets aux pieds avant de les faire travailler sur les routes.
Un haut parleur diffusant des lectures de Bourdieu à fond pourrait être un plus.
Le gauchiste révolutionnaire s ‘associe avec tous ceux qui veulent prendre la place des bourgeois, même si ce sont des crapules. Rien n’arrête ce gauchiste là.
Quand il aura écrabouillé les riches, le gauchiste révolutionnaire prendra leur place.
Puis il s’installera sur les yachts et mangera du foie gras mais ce sera normal car il aura libéré le peuple alors faut pas déconner, on peut se faire plaisir quand même.
Ce gauchiste très dangereux a déjà réussi plusieurs fois ses tours de cochon sur la planète.
Il faudra l’abattre à la libération.
Le gauchiste bobo
Celui-ci est bourgeois, mais ça ne lui suffit pas. Il veut tout. Il veut aussi être un gauchiste.
Pour cela il invite des gauchistes gentils sur son yacht et il leur donne des miettes de foie gras en discutant de la révolution.
C’est un enfant gâté. Il aime le confort physique que lui procure l’argent mais l’apprécie davantage encore quand il peut se vautrer dans l’autosatisfaction de ses bons sentiments.
Il sirote son vin millésimé en pleurnichant sur les méfaits du capitalisme. Si on lui parle de donner son yacht à a des pauvres sa réponse est toute prête : Il explique que ça serait dérisoire et que c’est tout le système qui est à repenser.
Quand le gauchiste bobo sort de l’isoloir : il est tout content de son vote et tout repus. Sa satisfaction prétentieuse ressemble tout à fait à celle du bourgeois balzacien au sortir de la messe.
Il est secrètement envié et haï par le gauchiste révolutionnaire.
A la libération il faudra lui donner des fessées (au moins)
Bien sur il y a des sous catégories : par exemple :
Le gauchiste révolutionnaire gentil :
On le reconnaîtra surtout APRES la révolution quand il aura lui-même des boulets aux pieds et qu’il cassera des pierres sur les routes pour lui apprendre à ne pas avoir aimé pendre des gens aux lanternes.
Le gauchiste bobo gentil :
Il arrive qu’il donne un de ses yachts… je dis chapeau !