« Sans titre »
Oui, je trouve qu’on accumule le manque de chance dans toutes ces affaires avec toutes nos diversités.
Bien que celles-ci soient par définition diverses, quelques points communs semblent tout de même dessiner une sorte de trame qui nous permet de distinguer des catégories.
La catégorie des sans papiers :
Regroupe un ensemble de personnes et de familles dignes d’attendrir les cœurs les plus durs et d’obtenir le respect des esprits les plus exigeants.
Comment ne pas participer aux comités de soutien de monsieur Turcmuch, chassé de son pays par des tyrans, arrivé ici sans papiers mais avec une femme enceinte et malade, et qui maintenant, prématurément veuf, risque d’être renvoyé chez lui pour être massacré par des néonazis, et en abandonnant en plus son bébé prématuré dans une couveuse anonyme.
Comment ne pas avoir envie de signer la pétition en faveur du jeune Jeubosse , arrivé en France caché dans une caisse au fond d’une cale et qui depuis qu’il est ici c'est-à-dire dix ans bien tassés travaille comme un fou dans l’arrière cuisine d’une pizzeria hallal.
Comment ne pas soutenir monsieur Al Ala , vieillard de 87 ans, menotté par des espèces de Mel Gibson alors qu’il allait chercher son adorable petit fils à la maternelle pendant que la maman et le papa de ce dernier en bavaient des ronds de chapeau à faire les sales boulots que les français prétentieux comme ils sont ne veulent jamais faire.
Comment résister à l’envie de donner immédiatement la nationalité française à Ptibou et ses deux frères, menacés d’être renvoyés avec leur maman femme de ménage au noir (travail au noir is not beautiful ) alors qu’ils s’appliquent à l’école depuis trois ans déjà et que, l’aîné Simpah vient d’être félicité pour son prix de camaraderie.
Comment ne pas avoir envie de garder ici tous ces gens qui bossent, qui sont aussi malheureux que gentils, et dont les enfants sont si bien élevés… c’est bien simple même moi qui vous parle, méchante comme je suis, et bien ça ne me plait pas tellement quand on les menace d’expulsion… ce qu’on peut pourtant faire puisqu’ils sont sans papiers.
La catégorie des délinquants et des sales cons.
Vaste catégorie que celle là puisqu’elle regroupe les racailles et les gros machos polygames a moitié salafistes comme celui, vous voyez de qui je parle, dont la femme librement empaquetée avait eu des ennuis (provisoires) en conduisant vêtue à la dark vador.
Catégorie dans laquelle j’aurai tendance à mettre aussi les gens souriants comme ceux qu’avait rencontré JP Lepers, et qui disaient avec un petit accent comme la bas dis : « si on n itais majoritaires si serait la charia, mi ça fait pas peur, ih ih si la charia, si la loi di dieu »
Catégorie dans laquelle j’aurai tendance à mettre tous ceux qui crachent sur la France, et ça fait du monde, reconnaissez le.
Pour beaucoup de français, même centristes, ces personnes là sont tout à fait détestables et nombreux sont ceux qui souhaiteraient pouvoir s’en débarrasser ou en tous cas qui n’en voudraient à personne de refuser de les accueillir, n’est ce pas ?
Et là, c’est le drame… car ce sont des Français comme vous et moi monsieur dont nous parlons. On se les a francisés et maintenant, on se les garde.
C’est pourquoi j’estime que nous n’avons vraiment pas de chance car imaginez que tous les gens formidables du groupe 1 soient Français et tous les vilains du groupe 2 soient sans papiers, on renverrai les méchants et tout irait bien.
Maintenant savoir pourquoi on a donné des papiers à des sales cons et que ceux à qui on les a refusé sont super…. Alors là c’est un mystère….
C’est simplement le manque de chance quoi !
Remarquez, une autre explication est possible ( mais je vous préviens elle n’est pas sympa ) : « on » nous trouve tous les prétextes pour nous obliger à accepter l’immigration, dans un des cas c’est le fait accompli et dans l’autre on nous la joue au sentiment… mais croire cela serait croire qu’on se fiche un peu de nous, en plus.
La prochaine étape à l’ air bien ficelée aussi parce que je ne sais pas pour vous mais j’aurai tout de même un peu de mal à couler les bateaux qui arrivent façon « camp des saints »…je préférerai qu’ils n’aient tout simplement pas envie de venir.
Mais c’est une autre histoire.